Et pourtant, ce qui semble être l’exact inverse n’est qu’un miroir et donne accès au même endroit 😉

Dans cette trinité, le Corps est le neutre, la voie du milieu en quelque sorte. J’ai surtout pratiqué les allers-retours entre actif/passif avec très peu d’intermèdes.

Récemment, ce que je perçois chez l’autre et que j’admire, c’est l’équanimité… Parce que je ne reconnais pas ce possible chez moi.

Alors je me suis penchée sur cette facette de moi non reconnue. C’est en faisant l’expérience d’une très grande résistance pendant plusieurs semaines, en choisissant la foi comme guide, en acceptant de la ressentir, de la vivre chaque jour que le phénomène s’est ouvert et m’a montré son fonctionnement.

Plus mon désir est fort, plus ma résistance à ce même désir est forte, l’un ne va jamais sans l’autre…

Le désir, un piège ?
Parce que chaque fois que tu « désires », tu es en attente d’autre chose que ce qui est… La clef se trouve dans l’élan du cœur, le seul qui soit neutre et libre de toute attente…

Si l’ego se l’approprie il fait de cet élan un désir et alors apparait la résistance…

Je ne dis pas que le désir doit être oublié puisqu’il est lui-même élan du cœur à l’origine, à l’instant de son apparition ; un peu comme un bébé qui est le divin incarné… On connait la suite 😉

La bonne nouvelle est que les obstacles ou la résistance ne sont qu’une création de l’ego, donc illusoires. Rien ni personne ne peut vous empêcher d’être qui vous êtes vraiment, à part peut-être, un peu et momentanément, vous-même J.

Parce que « l’accueil de ce qui est » est un dissolvant puissant, accepter de revenir au corps et de ressentir dissout la résistance et c’est surprenant même de voir à quel point la résistance disparue semble n’avoir eu aucune existence.

Revenir au corps est donc une de mes clefs, peut-être déjà la vôtre mais si ce n’est pas le cas, je vous partage la mienne.