Esoconscient – 2

Auteur : Sophie Viescou

Migraine

Réflexion

Mais l’esoconscient, c’est où ?

Cette conscience cellulaire se trouve au cœur de la cellule comme son nom l’indique, c’est-à-dire partout dans notre corps sans zone particulière, chaque cellule comportant l’information.

Pour y avoir accès, dans mon cheminement, c’est l’acceptation inconditionnelle de la douleur qui m’y a menée après de multiples essais, parce que ça prend du temps de descendre au cœur de la cellule, c’est comme monter à une échelle en sens inverse (je ne dis pas descendre parce que descendre est en général plus facile que monter). Chaque barreau de l’échelle est une expérience du même type qui descend dans la chair jusqu’à la cellule.

Comment ai-je reçu l’information engrammée (un engramme est un enregistrement) ? C’est ce que je vous conte aujourd’hui. Il est à noter que la réception de l’information dissout la dysharmonie (plutôt que la douleur, la maladie ou le dysfonctionnement qui, somme toute, sont des appellations valables aussi).

Peinture « Le Corps » Automne 2018 - Sophie Viescou
Peinture « Le Corps » Automne 2018 - Sophie Viescou

Migraine

D’intenses migraines ont jalonné mon existence, jusqu’à ce jour de 2017…

J’ai une migraine qui me tient depuis plusieurs heures, je sors marcher, un peu d’air frais me fera du bien mais mes pas sur le sol résonnent dans ma tête, j’ai l’impression que mon cerveau tape sur les parois de mon crâne, la douleur est peut-être la plus forte que j’ai ressentie jusqu’alors. Ma sensation est que ma tête pourrait exploser alors je m’assoie sous un arbre. Ne plus bouger et descendre dans la douleur… « Je ne suis pas ce corps, je l’habite, j’ai donc probablement la capacité d’agir sur lui. A minima la capacité d’embrasser ce qui se déroule en moi. »

J’examine toutes les sensations sans porter de jugement, j’observe ce qui émerge.

Les premières secondes de l’accueil semblent accentuer encore la douleur, « je vais en mourir » est ma seule pensée et puis le vide et le silence, plus rien si ce n’est la vision de la cellule et de l’engramme enfin trouvé, il est là au cœur de la cellule, c’est beau, je n’imaginais pas pouvoir entrer si profondément dans la matière. C’est une vision du microcosme…

De façon absolue et instantanée la douleur a disparu, comme si accéder à l’information réalignait tout. Je peux imaginer le corps comme empli de cristaux liquides, qui en un quart de rotation laisse passer la lumière ou pas. La lumière de la Conscience qui vient réinformer la cellule vient de passer le Mur.

Le Mur… Un « truc » qui semble infranchissable, la résistance de la matière à laisser passer la lumière.

Sophie Viescou

« Magysticienne »
46 (Lot), France