Esoconscient

Auteur : Sophie Viescou

Mémoire cellulaire

Réflexion

Commençons par définir l’exoconscient, antonyme d’esoconscient (oui c’est bizarre mais ça me semble plus simple), néologismes issus de mon questionnement relatif à la mémoire cellulaire.

L’exoconscient donc, serait le conscient, l’inconscient et le subconscient, différents types de conscience admis par la science et plus généralement par le profane, situés géographiquement au sein du corps physique dans différentes zones du cerveau.

Étymologiquement l’esoconscient sera donc la conscience non reconnue, non accessible au profane mais seulement à l’initié, telles les notions d’exotérisme ou d’ésotérisme.

Peinture Esoconscience - Sophie Viescou
Peinture « Matière » Automne 2018

Mémoire Cellulaire

Après des années d’étude (2008 à 2017) en mémoire cellulaire (selon les travaux de Sri Aurobindo et de Mère), il manquait quelque chose à ma compréhension, ou plutôt un questionnement restait. En effet, parler de mémoire cellulaire, c’est parler de quelque chose de mort, qui réitère sans fin un même schéma, comme une conscience encore endormie, une conscience qui ne se serait pas encore reconnue comme éternelle, immuable, omnisciente. Ce serait un peu comme parler de notre dimension animale vs notre dimension divine.

C’est par l’éprouvé dans le corps que se fait l’initiation, je parlerai, à titre tout à fait personnel, plus volontiers de la douleur parce que c’est par là que je suis passée et ai trouvé une porte qui me mène jusqu’ici. De multiples expériences de la douleur m’ont permis d’accéder à diverses informations que je vais tenter de regrouper ici.

J’ai longtemps été « migraineuse » et ai souffert de douleurs intenses pendant mes menstruations. J’ai donc pris beaucoup d’antidouleur pendant des dizaines d’années.

Petit à petit, me reconnectant à mon corps par diverses thérapies, je pris conscience qu’à chaque fois que je donnais un antidouleur (devenu si banal dans toute pharmacie) à mon corps, d’une certaine façon je le bâillonnais pour ne plus l’entendre hurler.

Aux alentours de 2010 je décidai alors de façon assez radicale de ne plus bâillonner mon corps et de le laisser venir me parler du mal-être exprimé par ma matière.

Je découvris alors que chaque fois que j’acceptais de « ressentir », je trouvais de l’information au cœur de mes cellules et qu’invariablement la douleur disparaissait de façon tout à fait instantanée, en un quart de seconde.

Petit à petit ces douleurs vécues pendant des dizaines d’années ont fini par disparaitre totalement de mon paysage corporel. Bien entendu, remplacées par d’autres, le « travail » n’étant jamais terminé.

Je dois dire que je viens d’un espace où le corps est terrifiant, ou devrais-je dire terrifié, et à ce titre le mode de fonctionnement que je connais le mieux est la fuite ;-), et chez moi la fuite c’est par le haut : les expériences mystiques et/ou ésotériques de tous ordres. Je n’y vois aucun mal, c’est un chemin comme un autre, simplement le mien.

C’est ce que je souhaite vous partager, petit à petit, au travers de futurs articles.

À bientôt donc.

Sophie Viescou

« Magysticienne »
46 (Lot), France

1 Comment
  1. Merci 🙏

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